Frédéric Turpaud : les secrets d’un grand chef sommelier
L’avantage certain de chercher sans relâche de nouvelles adresses d’exceptions pour nos chers lecteurs, c’est de rencontrer des personnalités passionnées. Il y a peu, nous avons croisé la route de Frédéric Turpaud, chef sommelier au Divellec, l’un des restaurants étoilés de Mathieu Pacaud. D’emblée, il nous a livré une leçon que nous trouvons très prometteuse (et joyeuse) : « Avant de lire Rousseau, il faut apprendre l’alphabet. C’est la même chose pour le vin ». A la notre, et persévérance, donc ! ◊ La cave du Divellec, c’est quelque chose ! Comment parvient-on à un poste aussi élevé dans ce métier ? Quel est votre parcours ? C’est un parcours assez atypique. A 16 ans et 1 jour, on m’a dit que je pouvais quitter l’école, alors j’ai quitté l’école, et je suis allé frapper à la porte d’un restaurant. J’ai très vite été fasciné par le vin, par l’humain qu’il y avait derrière, par le terroir … Plus tard j’ai travaillé dans de grandes maison, Le Jardin des Sens à Montpellier, puis la Tour d’Argent et …