Touvabien : bistrot nouvelle génération aux pieds du Panthéon

À deux pas du Panthéon, un bistrot fait parler de lui : le Touvabien. Pas pour sa déco branchée ni ses assiettes instagrammables. Mais pour ce qu’il incarne : un retour au vrai.

Touvabien : plus qu’un bistrot, un manifeste

Matteo Gueniche (25 ans) et Romain Rivalant (26 ans), deux cousins aux trajectoires complémentaires, ont repris un bistrot de quartier dans le 5e arrondissement, à l’adresse désormais incontournable du 8, rue d’Ulm. Leur ambition ? Redonner au bistrot son âme : celle du comptoir, du tutoiement spontané, de la chaleur humaine.

Aux fourneaux, Gaspard Narcy, jeune chef inspiré, décline les classiques du bistrot – œufs mayo, pâté en croûte, tartare, croque – avec une cuisine locavore, simple, directe, mais soignée. À la cave, une sélection de vins vivants rythme les saisons et prolonge l’expérience.

Une vision du métier en mutation

Dans un secteur hyperconcurrentiel, Matteo et Romain font le pari de l’intemporel. Leur recette ? Un mélange d’authenticité, de cohérence et de présence sincère. « Un bon plat s’oublie s’il est mal servi. Un sourire, ça reste », résume Matteo. Plus qu’un restaurant, Touvabien est un lieu où l’on se sent bien. Et c’est ce supplément d’âme qui fidélise.

Jeunesse, risques et instinct

Alors que 2025 n’est pas l’année la plus clémente pour ouvrir un restaurant – inflation, charges, saturation du marché –, les deux cousins osent. Pas de concept tape-à-l’œil, mais une adresse incarnée, façonnée par leurs voyages, leurs expériences, et leur envie de créer un lieu vivant, à la fois enraciné et ouvert.

Touvabien, c’est la preuve qu’on peut faire simple, bien, et profondément juste. À l’heure où la restauration cherche du sens, ce bistrot pourrait bien devenir un modèle à suivre.

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