Dior mise sur Louis Garrel pour faire revivre Christian Dior en audiobook
La Maison Dior dévoile l’autobiographie de son fondateur en version audio, lue par Louis Garrel, à un moment charnière de son histoire.
Alors que Jonathan Anderson vient tout juste de présenter sa première collection pour Dior Homme, la maison de couture met en avant ses origines avec une nouvelle initiative éditoriale : la publication audio de Christian Dior et Moi. Plus qu’un hommage, ce projet s’impose comme un geste de transmission, révélateur des ambitions culturelles d’une maison qui regarde autant vers l’avenir que vers son passé.
Disponible gratuitement sur Apple Books, cet audiobook est une lecture intégrale de l’autobiographie écrite par Christian Dior peu avant sa mort en 1957. Il est interprété par Louis Garrel, acteur à la diction précise et au timbre immédiatement reconnaissable. Le choix n’est pas anodin : sa voix apporte une touche de modernité et de sensibilité à un texte qui se veut à la fois technique, intime et historique.
Le luxe et les lettres, un mariage qui s’ancre dans Paris
Ce retour aux sources éditoriales s’inscrit dans une tendance de fond. À Paris, berceau de la haute couture, les maisons de luxe s’ouvrent de plus en plus aux univers du livre et de la culture. On pense à la librairie éphémère de Louis Vuitton au Grand Palais, ou encore au prix de littérature de Chanel. Dior, dont les ateliers historiques se trouvent avenue Montaigne, s’aligne sur cette stratégie de positionnement culturel.
Avec cette publication, la maison Dior réaffirme son héritage tout en parlant à une génération connectée, friande de contenus audio. Christian Dior et Moi devient ainsi un outil de communication à double entrée : il touche les amateurs de mode mais aussi les passionnés d’histoire, de culture française et de récit personnel.
Une esthétique cohérente avec les ambitions d’Anderson
Cette initiative résonne avec les premiers gestes créatifs de Jonathan Anderson, qui avait déjà dévoilé des sacs Book Tote aux allures de couvertures de romans, en amont de son premier défilé. Une manière de poser un décor narratif et esthétique où la couture s’envisage aussi comme littérature.
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