Kylie Jenner et Lou Doillon dans la nouvelle campagne Miu Miu : féminités plurielles à l’honneur

La maison Miu Miu dévoile sa campagne automne 2025 avec Kylie Jenner et Lou Doillon, explorant les multiples facettes de la féminité.
À travers un casting éclectique, Miu Miu signe une campagne qui interpelle. Pour la première fois, Kylie Jenner pose pour la maison italienne, incarnant une image à la fois puissante et hypermédiatisée de la femme contemporaine. Elle partage l’affiche avec Lou Doillon, artiste complète et figure d’indépendance, mais aussi avec Rila Fukushima, Towa Bird, Myha’la, Yura Romaniuk et Cortisa Star. Un choix de visages à contre-courant des standards lisses souvent véhiculés dans l’industrie.
Cette campagne met en tension deux univers : celui d’une féminité assumée, parfois sensuelle, et celui d’un vestiaire presque masculin. Les silhouettes jouent les contrastes : robes satinées, pantalons droits, mailles ajourées et vestes feutrées cohabitent sans hiérarchie. La styliste Lotta Volkova et le photographe Lengua signent une esthétique épurée où les tons pastel dominent — rose poudré, bleu cendré, beige miel. Le décor de cette série d’images évoque une galerie de portraits où les femmes ne posent pas, elles s’expriment.
Une mode entre esthétique et intellect
Plus qu’un simple exercice de style, cette campagne souligne l’ambition intellectuelle de Miu Miu. En parallèle de ses visuels mode, la maison a organisé en juin 2025 la deuxième édition de son programme Summer Reads, dont une escale parisienne. Le principe ? Offrir au public deux romans majeurs : Les Inséparables de Simone de Beauvoir et Les Années d’attente de Fumiko Enchi. Une opération qui tisse un lien direct entre Paris, capitale littéraire, et la vision culturelle de la marque.
Pourquoi Paris est centrale dans cette campagne
Paris est omniprésente dans l’univers Miu Miu, non seulement parce qu’elle est une place forte de la mode, mais aussi parce qu’elle incarne cette idée de féminité plurielle, entre tradition et rupture. Le choix de diffuser Summer Reads dans la capitale en est une preuve. Et plusieurs des talents mis en avant — à l’image de Lou Doillon, qui évolue dans les cercles artistiques parisiens — renforcent cette dimension locale.
Une féminité qui s’ouvre à d’autres récits
Cette campagne réussit un pari difficile : montrer que la féminité ne se réduit pas à un stéréotype. À travers ses choix visuels, ses références culturelles, et sa stratégie de diffusion, la marque invite à repenser les représentations classiques. Une démarche qui pourrait inspirer d’autres maisons à adopter un regard moins formaté sur les femmes.
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