Julie Kegels intrigue la Paris Fashion Week

Sources privilégiées confirment que Julie Kegels, 26 ans, est déjà considérée comme l’une des créatrices conceptuelles les plus prometteuses de Paris. En fondant sa maison en 2024, l’ancienne élève de l’Académie Royale d’Anvers passée par Alaïa a imposé un rythme collectif et une réflexion inédite. Son nouveau défilé, prévu le 29 septembre 2025, attire l’attention de l’industrie.

De l’Académie d’Anvers aux podiums parisiens

Julie Kegels représente une génération de créateurs engagés dans une approche analytique de la mode. Formée à Anvers, elle a bénéficié d’un encadrement parmi les plus exigeants du monde, développant un style qui combine rigueur technique et fluidité méditée. Ce socle académique s’est enrichi de son expérience auprès du couturier Alaïa à Paris, référence pour sa recherche stylistique et son exigence structurelle.

Lancée en 2024, sa maison a rapidement trouvé une place dans une capitale qui convoite sans cesse les talents émergents. Cet ancrage parisien confirme son positionnement auprès des acteurs de la mode de luxe et la fait apparaître comme une figure d’avenir sur le calendrier officiel.

Une vision conceptuelle de la mode

Lors de la Paris Fashion Week FW25 en mars 2025, Kegels a présenté une première collection marquante, inspirée du livre Executive Style de Judith Price, paru en 1980. Elle y analysait la relation entre le vêtement et la scène sociale, osant l’analogie entre codes corporate et espace intime. Cette réflexion a trouvé son expression dans un fauteuil conçu avec HARMO, un label belge de mobilier, confirmant la synergie entre design et couture.

Cette collection n’était pas seulement un défilé : elle ressemblait à une pièce de théâtre où l’habit devenait décor et rôle. Les retombées ont été immédiates dans la presse spécialisée, positionnant Kegels comme une force interdisciplinaire qui questionne l’usage du vêtement.

Un défilé très attendu à Paris

Son prochain rendez-vous, fixé au 29 septembre 2025 sur invitation dans un lieu parisien encore confidentiel, est déjà l’objet de nombreuses attentes. La Fédération de la Haute Couture et de la Mode a confirmé ce nouvel ancrage, signe d’une intégration réussie au cycle férocement compétitif de la Fashion Week. L’événement illustre la place croissante des jeunes maisons et met en valeur une pensée nourrie par le dialogue entre tradition et modernité.

Cette montée en puissance suscite l’intérêt des critiques qui scrutent dans ses créations la capacité à redéfinir le rapport entre apparence, performance et identité. Le public professionnel y verra probablement une démonstration de son habileté à placer le vêtement dans un spectacle existentiel.

« Chaque collection est bâtie autour d’un thème approfondi, transformant les vêtements en objets de sens. » — FHCM, 2025

Mode et design en résonance

La maison Kegels se distingue aussi par sa capacité à croiser disciplines. En mars 2025, la collaboration avec HARMO a donné naissance à une pièce hybride, mettant en exergue l’importance des volumes et de la fonctionnalité. Cette démarche souligne la place du design dans la réflexion sur le vêtement, l’espace et l’usage.

En choisissant cette approche, la créatrice belge contribue à une tendance émergente où la mode n’est plus enfermée dans ses codes, mais se nourrit d’autres pratiques artistiques. Avec ses collections, elle rappelle que la garde-robe n’est jamais neutre, mais devient théâtre social et outil de transformation identitaire.

« Style isn’t just about what we wear but also the spaces we inhabit. » — Kendam, 2025

Une place renforcée dans le calendrier parisien

À seulement deux ans d’existence, la maison Kegels s’impose déjà comme une voix prometteuse pour les institutions de la couture. Les professionnels reconnaissent le sérieux intellectuel de ses thèmes, la précision technique des coupes et l’audace de son rapport au spectacle. L’édition de septembre 2025 confirme cet enracinement au cœur de Paris.

Ce positionnement attire l’attention des acteurs internationaux, pour qui Paris reste la scène centrale. Les retombées pourraient s’avérer stratégiques face à un marché qui privilégie désormais la profondeur conceptuelle et le storytelling. Les publications récentes dans l’expérience culturelle renforcent ce statut.

L’avenir de Julie Kegels semble s’inscrire dans une logique d’élargissement des disciplines : l’hybridation mode/design, testée au printemps, pourrait se multiplier dans ses prochains projets. La perspective de collaborations artistiques, notamment dans le mobilier ou l’environnement architectural, est déjà envisagée par certains observateurs.

Dans un calendrier où Paris réaffirme son attractivité, le cas Kegels montre la vitalité d’une génération qui privilégie le sens à l’effet. Les prochains défilés confirmeront si cette recherche peut se transposer à un modèle économiquement durable, gage de reconnaissance pérenne.