Le Trésor retrouvé du Roi Soleil ouvre au Grand Palais: des œuvres jamais dévoilées à découvrir à Paris

ParisSelect - Le Trésor retrouvé du Roi Soleil ouvre au Grand Palais: des œuvres jamais dévoilées à découvrir à Paris
ParisSelect - Le Trésor retrouvé du Roi Soleil ouvre au Grand Palais: des œuvres jamais dévoilées à découvrir à Paris

Au Grand Palais, une exposition réunit des œuvres liées au Roi-Soleil, longtemps restées hors des regards. Elle met en scène un patrimoine rare, restauré et documenté pour un public curieux et pressé de sens.

Grand Palais: pourquoi cette exposition fait événement

Intitulée « Trésor retrouvé du Roi-Soleil », l’exposition rassemble des pièces issues de réserves, de dépôts et de collections d’État. Ainsi, le visiteur suit un fil clair entre art, pouvoir et diplomatie. De plus, les prêts s’articulent autour d’un récit lisible qui replace chaque objet dans son contexte. Le Grand Palais sert ici d’écrin patrimonial et d’outil pédagogique.

Manufacture de la Savonnerie — Commande de 92 tapis monumentaux pour la Grande Galerie du Louvre. Tissés entre 1668 et 1688 sur des motifs conçus par Charles Le Brun, ces tapis incarnent un programme politique autant qu’esthétique.

Les commissaires misent sur la traçabilité, les sources d’archives et la comparaison stylistique. Ainsi, chaque cartel privilégie des repères concrets, dates et provenances en tête. Par conséquent, l’ensemble gagne en crédibilité tout en restant accessible. Le Grand Palais ancre ce travail dans une histoire matérielle précise.

« Rendre visible ce que l’on croyait perdu, voilà l’ambition. »

Objets de pouvoir et ateliers

Manufacture des Gobelins — Commande de 92 tapis monumentaux pour la Grande Galerie du Louvre. Tissés entre 1668 et 1688 d’après les dessins de Le Brun, ils forment une fresque mobile dédiée au prestige monarchique.

La scénographie ménage des respirations, avec des focus par matières et usages. Ainsi, le regard passe du textile au métal, puis au verre, sans rupture. Aussi, des schémas synthétiques aident à visualiser les fonctions cérémonielles. Le Grand Palais agit ici comme une salle de classe à ciel couvert.

  • Horaires variables selon jour et période de l’année
  • Billetterie sur place et en ligne, créneaux conseillés
  • Accès prioritaire PMR et dispositifs d’aide à la visite
  • Temps de visite recommandé: 60 à 90 minutes
  • Photos sans flash selon les salles et notices

Des vestiges dispersés retrouvent une cohérence grâce aux rapprochements inédits. Ainsi, des ateliers aujourd’hui éloignés dialoguent enfin par les pièces. Ensuite, le récit souligne le rôle des artistes, mais aussi des fondeurs, tisserands et armuriers. Cette pédagogie renforce le plaisir, sans sacrifier la rigueur.

Un parcours documenté au Grand Palais

Les prêts s’appuient sur des campagnes de restauration et des recherches récentes. De plus, les textes font la part belle aux sources primaires, quand elles existent. En bref, l’exposition montre comment une cour façonne ses objets et ses symboles. Le Grand Palais permet d’embrasser cet ensemble sur un même plateau.

Atelier de moulage du Grand Palais Rmn — Buste de Louis XIV (plâtre, 1679). Deux profils se répondent: la majesté du visage et la force du cou, pour un modèle d’autorité codifié.

Atelier de moulage du Grand Palais Rmn — Buste de Jean-Baptiste Colbert (plâtre, 1679). Le ministre des Finances y affirme un pouvoir d’ordre, avec des traits concentrés et une présence presque administrative.

Figures, armes et symboles

Atelier de moulage du Grand Palais Rmn — Buste de Charles Le Brun (plâtre, 1679). Le directeur des Manufactures revendique ici son rang, entre regard vif et drapé nerveux.

Fusil de Louis XIV — chef-d’œuvre d’orfèvrerie baroque. Orné de scènes mythologiques et de la devise « Nec Pluribus Impar », il incarne l’idéologie royale exposée au Grand Palais.

Ce que l’on emporte du Grand Palais

Étui à arc de Louis XV (offert par un ambassadeur ottoman en 1742, trésor du palais de Topkapi). Ainsi, l’objet raconte une diplomatie du cadeau, subtile et codée.

Colletin de Louis XIII (pièce unique ciselée avec hommage allégorique des quatre continents). En bref, on lit une géopolitique de cour dans un objet de col finement décoré.

Demi-armure d’Henri II (noire et argent, silhouette et livrée attestées). Ainsi, la pièce restitue l’allure d’un roi en parade, entre protection et image publique.

Verre dit de Charlemagne — gobelet syrien du XIIIᵉ siècle transformé en calice reliquaire. Par conséquent, l’objet montre comment l’Occident sacralise la matière venue d’ailleurs au Grand Palais.

Rédigé par , le

Aucun commentaire

Publier un commentaire

Participez toujours dans le respect de la loi et des personnes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Partager sur

Suivez-nous sur Instagram