Airbnb: 5 réflexes pour prévenir le squat de votre location en 2025

ParisSelect - Airbnb: 5 réflexes pour prévenir le squat de votre location en 2025
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La hausse des locations de courte durée a changé les règles du jeu. Sur Airbnb, certains hôtes redoutent une occupation qui s’éternise ou un véritable squat. Le sujet inquiète, pourtant des règles claires existent et des réflexes simples limitent le risque.

Squat ou prolongation abusive : quel cadre pour Airbnb ?

Le mot « squat » ne recouvre pas toutes les situations. Un squatteur entre sans droit ni autorisation dans un logement. En revanche, un voyageur arrivé via Airbnb a reçu l’accord du propriétaire. Il devient alors un occupant sans droit ni titre s’il refuse de partir.

La différence change la procédure et les délais. En cas d’intrusion, la voie administrative peut être mobilisée plus vite. Avec un séjour accepté, la réponse passe par le juge civil. Cette nuance fait toute la différence pour un hôte.

Depuis 2023, la loi dite « anti-squat » a durci les sanctions. Elle accélère l’expulsion des intrusions illicites. Ce texte ne supprime pas les droits procéduraux des occupants entrés légalement. Sur Airbnb, un refus de départ reste donc une affaire de justice civile.

« Dans un litige lié à une location courte, on documente, puis on saisit le juge. »

Délais, « 48 heures » et procédures quand un voyageur refuse de partir

Le fameux délai de 48 heures prête à confusion. Il vise surtout les intrusions repérées très vite. Pour un séjour accepté via Airbnb, ce délai n’a pas d’effet magique. Il faut d’abord mettre en demeure puis saisir le tribunal.

La trêve hivernale ne protège pas les squatteurs. Elle peut s’appliquer à des locataires titulaires d’un bail d’habitation. Dans un meublé touristique, la situation dépend du statut de l’occupant. Airbnb n’écarte pas ces règles, il faut donc agir selon le droit commun.

  • Conservez chaque message dans la messagerie de la plateforme.
  • Évitez tout contact agressif et gardez votre calme.
  • Faites constater l’occupation par un huissier si besoin.
  • Envoyez une mise en demeure claire et datée.
  • Déposez une requête en référé devant le tribunal judiciaire.

Prévenir les risques avant l’arrivée des voyageurs

La prévention reste la meilleure défense. Demandez une pièce d’identité, et vérifiez la cohérence du profil. De plus, privilégiez la messagerie officielle. Ainsi, vous gardez une trace de chaque accord.

Rédigez un règlement intérieur précis et visible. Mentionnez l’heure de sortie, les pénalités et le protocole de remise des clés. Indiquez l’interdiction de sous-location. Cela limite les zones grises et aide en cas de litige.

Prévoyez un état des lieux avec photos horodatées. Programmez un check-out accompagné quand c’est possible. De plus, ajoutez un tampon d’une nuit entre deux séjours sensibles. Cette marge facilite l’intervention si un départ dérape sur Airbnb.

Anticipez les spécificités locales. Dans plusieurs villes, la déclaration est obligatoire pour le meublé touristique. Pour une résidence principale, la limite est souvent de 120 nuits par an. Le respect des règles municipales réduit le risque de contentieux.

Gérer un refus de départ après une location courte sur Airbnb

Commencez par une mise en demeure formelle. Envoyez-la en courrier recommandé avec accusé de réception. Précisez la date de fin et l’obligation de quitter. Ajoutez les pièces du dossier pour clarifier la situation.

En parallèle, ouvrez un dossier auprès du support de la plateforme. Joignez l’annonce, la réservation et le règlement intérieur. De plus, demandez un constat d’huissier si l’accès est bloqué. Ce constat sert de base devant le juge.

Saisissez le tribunal judiciaire en référé pour obtenir l’expulsion. Demandez, si nécessaire, une astreinte par jour de retard. N’agissez jamais par la force, car le risque pénal est réel. Une procédure propre protège votre position et votre bien.

Assurances, responsabilités et bonnes pratiques sur Airbnb

La « Garantie Hôte » de la plateforme n’est pas une assurance. Elle comporte des exclusions et des plafonds. Par conséquent, souscrivez une PNO et une responsabilité civile adaptées. Demandez à votre assureur un écrit sur la location de courte durée.

Le dépôt de garantie ne règle pas un maintien illicite. Il couvre surtout les dégradations et les manques. Ainsi, séparez la question de la sortie des lieux et celle des dommages. Faites vos réclamations dans les délais contractuels.

Travaillez votre sélection des voyageurs. Lisez les avis, et filtrez les motifs de séjour. De plus, soignez l’accueil et fixez un créneau de départ clair. Avec ces réflexes, le risque de litige sur Airbnb baisse fortement.

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Participez toujours dans le respect de la loi et des personnes.

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