Oiseaux: la science explique pourquoi ils visent certaines voitures pour déféquer, selon une étude aux États-Unis

Vous avez l’impression que certaines voitures attirent systématiquement les fientes d’oiseaux ? Le sujet agace, mais il mérite une explication claire, fondée sur des observations récentes et des conseils pratiques. Voici ce que l’on sait, sans alarmisme, sur ce phénomène qui touche de plus en plus de voitures en milieu urbain.

Les oiseaux visent-ils vraiment certaines voitures ?

Selon un article de référence relayant des travaux menés aux États-Unis, les oiseaux ne « ciblent » pas une marque ou un modèle précis. La couleur n’apparaît pas comme le facteur décisif, contrairement à une idée tenace. Ainsi, le contexte immédiat compte davantage que la teinte. En bref, l’endroit où vous stationnez pèse plus lourd que la couleur de la carrosserie.

Les chercheurs rappellent que le comportement d’évacuation survient souvent lors du décollage ou après un repas. Par conséquent, un véhicule garé sous un perchoir, une corniche ou des branches devient une cible logique. De plus, les surfaces lisses et larges font office de « sol » rassurant pour l’oiseau. En revanche, un parking ouvert sans arbres proches réduit nettement l’exposition.

Couleur, reflets et illusions visuelles

La teinte peut influencer les reflets, mais de façon secondaire. Ainsi, certaines peintures brillantes génèrent des miroirs qui intriguent des espèces urbaines. D’ailleurs, la polarisation de la lumière sur un capot humide peut attirer l’attention. Ce signal visuel reste moins déterminant que la présence de perchoirs.

« La couleur compte moins que l’endroit où vous stationnez. »

Les reflets varient selon l’heure et l’angle du soleil. Aussi, un même véhicule paraîtra plus « visible » le matin qu’au crépuscule. En revanche, un ciel couvert atténue ce contraste. Par conséquent, l’effet « cible » change au fil de la journée.

Trois facteurs majeurs à surveiller

1) L’emplacement : stationner sous des arbres, lampadaires ou câbles augmente les dépôts. Ainsi, chaque point offrant un repos à l’oiseau accroît le risque. De plus, l’alimentation à proximité d’un fast-food ou d’une poubelle attire des volatiles opportunistes. Les voitures garées près de ces zones paient souvent la note.

• Choisir un emplacement sans perchoirs immédiats.
• Éviter les branches au-dessus du toit et du pare-brise.
• Repérer les zones de nourrissage récurrentes.
• Préférer un parking ouvert quand c’est possible.
• Observer les trajectoires d’envol locales.

2) Les espèces présentes : pigeons, étourneaux et mouettes vivent au rythme des humains. Ainsi, ils se rassemblent où la nourriture abonde. Par conséquent, un parking voisin d’un point de restauration sera plus exposé. Les voitures situées dans ces couloirs pratiques encaissent davantage de fientes.

3) La surface et l’entretien : une carrosserie propre et lisse retient moins la saleté, mais elle reste visible. De plus, les gouttes d’eau et le vernis créent des miroirs temporaires. En revanche, une housse réduit l’attrait et la disponibilité de la surface. Ainsi, protéger ponctuellement le capot fait déjà la différence.

Ce que disent les observations relayées par Slate

Le cœur du message est simple : pas de preuve solide que la couleur des voitures suffise. Les travaux évoqués aux États-Unis insistent sur l’environnement immédiat. De plus, ils soulignent la variabilité selon l’espèce et l’heure. Par conséquent, la prévention passe d’abord par le choix du stationnement.

Autre point important : la physiologie joue un rôle. Ainsi, la défécation intervient souvent lors de la prise d’envol, geste fréquent en ville. Aussi, multiplier les points d’atterrissage au-dessus d’une allée accentue le risque. Les voitures deviennent alors un simple support dans cette chorégraphie urbaine.

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Prévenir les dégâts et agir sans stress

Les fientes d’oiseaux contiennent de l’acide urique, potentiellement corrosif pour le vernis. Ainsi, un rinçage rapide limite les traces. De plus, une microfibre humide et un nettoyant doux suffisent dans la majorité des cas. En revanche, frotter à sec raye inutilement la peinture.

Adoptez des gestes simples quand vous vous garez. Par conséquent, observez les perchoirs, les câbles et les corniches avant de couper le moteur. Aussi, privilégiez un emplacement décalé de quelques mètres si besoin. Les voitures gagnent alors en tranquillité sans effort particulier.

Des accessoires peuvent aider selon le contexte. Ainsi, une housse légère ou un pare-soleil extérieur protège le capot aux heures critiques. De plus, une cire de protection facilite le nettoyage ultérieur. Les voitures très exposées en ville profitent de ces solutions souples.

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