Couleurs de Corée au Centre Culturel Coréen: expo d’art contemporain gratuite à Paris en photos

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À Paris, l’exposition Couleurs de Corée réunit des œuvres historiques et des créations d’aujourd’hui au Centre culturel coréen. L’entrée est gratuite, et la visite ouvre un dialogue sensible entre traditions, gestes et innovations.

Couleurs de Corée : un fil rouge de l’abstraction aux arts numériques

Dans un parcours à taille humaine, Couleurs de Corée présente des jalons forts de l’art coréen moderne et contemporain. Le fil de la couleur guide la lecture, du papier et de l’encre aux écrans et aux algorithmes. Le lieu, situé à Paris 8e, propose une ambiance claire et calme. Ainsi, chacun peut circuler facilement et prendre le temps.

La sélection met en regard des œuvres des années 1950-1970 et des pratiques actuelles. On perçoit des filiations, mais aussi des écarts féconds. De plus, la scénographie place chaque pièce dans une respiration nette. Par conséquent, le regard se repose entre deux intensités chromatiques.

Couleurs de Corée rassemble des démarches exigeantes, sans jargon inutile. Le commissariat insiste sur des notions simples : geste, matière, rythme. Pourtant, la diversité des formats maintient une curiosité constante.

« Ici, la couleur devient langage, et chaque geste raconte un lien entre passé et présent. »

Repères pratiques et esprit de la sélection

L’accès est libre, ce qui favorise une première approche de Couleurs de Corée. Le Centre culturel coréen accueille un public varié, curieux ou connaisseur. Aussi, des cartels clairs aident à situer les artistes et les périodes. En bref, la visite se vit sans prérequis.

Comptez une quarantaine de minutes selon votre rythme. Le calme des salles permet d’écouter, de comparer, puis de revenir sur une œuvre. Ainsi, les familles peuvent faire des pauses sans gêner.

  • Entrée gratuite au Centre culturel coréen
  • Adresse : Paris 8e
  • Période : saison hiver 2024-2025
  • Parcours mêlant œuvres historiques et récentes
  • Accueil et informations en français et en coréen

Les informations pratiques peuvent évoluer selon l’affluence. Il est donc utile de vérifier les horaires sur place. De plus, des temps calmes existent souvent en semaine.

Artistes et filiations, de l’encre au pixel

PARK Seo-Bo mène une écriture répétée, patiente, où la couleur respire dans la trame. Ainsi, sa peinture donne le tempo d’une méditation active. HA Chonghyun, en revanche, travaille la matière en force, pousse la couleur à travers le support. On sent la tension du geste, puis la douceur des surfaces.

LEE Bae construit son noir avec du charbon, d’une densité vibrante. Par conséquent, la « couleur noire » devient lumière et texture. SUH Se-ok, avec l’encre, réduit la forme pour faire entendre le souffle. Ses espaces blancs ouvrent, aussi, une grande liberté au regard.

YOO Youngkuk déploie des formes pures, vives, presque musicales. Ainsi, la couleur avance comme un relief mental. LEE Ungno, maître de l’encre moderne, relie signe et mouvement dans une danse sobre. Sa ligne tient entre tradition et invention, sans pose.

KWON Okyon fait dialoguer la touche, la transparence et la retenue. Le regard circule, puis revient aux bords, chargé de nuances. LEE Kangso joue des passages entre performance, trace et peinture. Dans Couleurs de Corée, ces échos montrent comment un geste traverse les décennies.

Nouvelles matières, nouvelles images dans Couleurs de Corée

KOO Bohnchang photographie la fragilité, la peau des objets et des matières. Ainsi, la lumière devient presque un toucher. Anicka Yi propose des dispositifs sensoriels qui déplacent nos repères. On y perçoit un rapport au vivant, cependant sans démonstration lourde.

JIN Meyerson travaille l’image en mouvement, entre flux et fracture. La circulation du regard s’accélère, puis ralentit, comme un battement. Jesse Chun présente 시(Sea), une vidéo monocanal de 2 min 10 s réalisée en 2022. Par conséquent, le temps court devient un espace de poésie attentive.

WOO Hannah compose des formes délicates où l’intime trouve place. De plus, l’humour discret allège la gravité des sujets. KIM Yunchul déploie des installations sensibles aux phénomènes, entre art et science. On y lit une matière vibrante, désormais presque vivante.

Ce que Couleurs de Corée fait ressentir

Shinseungback Kimyonghun, duo coréen, interroge l’image produite par la machine. Ainsi, la couleur prend une logique autre, ni humaine ni froide. Jisoo YOO propose Je(u), Production Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains, 2022. Le titre joue avec l’identité, et la pièce place le corps dans un cadre souple.

La visite laisse une mémoire physique : on se souvient d’un souffle, d’une texture. Aussi, on garde en tête deux ou trois images-clés de Couleurs de Corée. Ce sont des repères, utiles pour revenir sur l’expérience plus tard.

Amateurs d’histoire de l’art ou néophytes y trouvent des points d’appui. De plus, les adolescents y lisent des gestes simples et directs. Par conséquent, l’exposition devient une porte d’entrée fiable vers l’art coréen.

Le Centre culturel coréen, au cœur de Paris 8e, propose ici un voyage clair. Couleurs de Corée évite l’effet catalogue et préfère les rencontres justes. Ainsi, la couleur s’y fait rythme, partage et lien discret entre générations.

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