Croisière : elle développe le mal de débarquement, syndrome rare qui fait croire au cerveau qu’il est encore en mer

Une vacancière a vu son retour de croisière tourner au casse-tête médical. Selon un récit publié le 9 novembre 2025, elle développe un trouble rare où son cerveau se croit encore en mer. Le nom existe, les solutions restent fragiles.

Quand le voyage ne s’arrête pas : comprendre le “mal de débarquement”

Le syndrome du mal de débarquement survient après une croisière ou un long trajet sur un bateau. Le corps revient à quai, mais l’équilibre reste en roulis. Ainsi, la personne ressent des oscillations comme sur un pont mouvant. Ce trouble se manifeste sans vertige rotatoire classique.

Les premières heures paraissent banales, puis l’illusion persiste. La marche devient hésitante, pourtant les examens sont souvent normaux. De plus, l’inconfort s’intensifie dans les espaces fermés ou lumineux. Certaines personnes se sentent mieux en mouvement, en voiture notamment.

Les médecins décrivent un trouble sensoriel rare, mais réel. Les sensations durent parfois des jours, parfois des mois. En revanche, elles peuvent fluctuer selon le stress et la fatigue. Après une croisière, ce tableau clinique alerte de plus en plus les soignants.

« Mon cerveau se croit toujours sur un bateau »

Des symptômes qui bousculent le quotidien

La personne a l’impression de tanguer 24h/24, même assise. Elle dort mal, car le lit semble bouger. Ainsi, le bruit et les écrans aggravent l’hypervigilance. Le retour à la routine, après une croisière, devient un défi.

Le cerveau tente d’effacer une adaptation acquise en mer. Cependant, cette “mémoire du mouvement” s’accroche. Aussi, la concentration chute, rendant le travail pénible. Les rendez-vous médicaux s’enchaînent, sans réponse immédiate à ce stade de la croisière vers le diagnostic.

• Noter les premiers signes et leur durée précise.
• Consulter ORL et neurologue pour un avis croisé.
• Limiter les écrans et gérer la lumière le soir.
• Privilégier des marches courtes, régulières et sûres.
• Demander un aménagement temporaire au travail.

Diagnostic et prise en charge : ce que disent les spécialistes

Le diagnostic est clinique, après exclusion d’autres causes. Les tests de l’oreille interne peuvent revenir normaux. Par conséquent, le récit précis du voyage et des symptômes compte. Mentionner la croisière aide à orienter la consultation.

Les médecins proposent une approche graduée. La rééducation vestibulaire vise à recalibrer l’équilibre. Ainsi, des exercices d’orientation visuelle peuvent réduire l’oscillation. Certains soignants conseillent des stratégies de rythme après une croisière.

Le traitement se personnalise selon l’impact fonctionnel. Des techniques de respiration calment l’hypervigilance. En bref, l’objectif est de récupérer une vie stable, pas à pas. Le suivi évite les rechutes lors d’un futur projet de croisière.

Avant et après un voyage en mer : gestes utiles

D’abord, préparer le corps au mouvement et au repos. Boire de l’eau, dormir assez, réduire l’alcool aide. Ensuite, planifier un retour progressif aux activités. Cette routine amortit l’effet d’une croisière longue.

Après l’arrivée, éviter les écrans tardifs et les salles bruyantes. Cependant, un léger mouvement peut apaiser au début. Puis, augmenter doucement la marche au grand jour. Par la suite, signaler au médecin tout symptôme inhabituel.

Vivre avec le MdDS : repères, soutien et droits

Le mal de débarquement isole, car il ne se voit pas. Pourtant, des aménagements simples changent la donne. Ainsi, télétravail partiel, pauses courtes et lumière douce soulagent. Partager le contexte de la croisière clarifie les besoins auprès des proches.

Les associations de patients offrent écoute et outils. De plus, elles aident à nommer les symptômes. En revanche, chaque parcours reste unique. Un journal de bord permet de suivre les progrès.

Certains obtiennent un arrêt de travail temporaire. D’autres ajustent leurs missions pour tenir la durée. Désormais, des équipes pluridisciplinaires se mobilisent plus vite. Cette coordination rassure et prépare, si désiré, une prochaine croisière.

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