Beauté, bien-être, rester à l’aise en ville pendant son cycle menstruel
Avoir ses règles entre deux réunions stratégiques, un déjeuner au Ritz et un vernissage dans le Marais ? Voilà bien une réalité que toutes les Parisiennes connaissent. Dans une ville qui ne s’arrête jamais, le cycle menstruel devrait être un paramètre à anticiper, sans stress.
La garde-robe tactique de la Parisienne avisée
Pas besoin de tout changer dans son dressing. Juste miser sur des matières qui respirent, des coupes qui laissent le ventre tranquille, des pièces confortables autant dans le métro rempli qu’au bureau.
Question lingerie, on vise le confort et le maintien. Les soutiens-gorge sans armatures, les brassières bien structurées et les culottes taille haute s’imposent naturellement. Pour les journées intenses où l’on jongle entre le 8ème et le 11ème arrondissement, la culotte menstruelle absorbante pour flux abondant devient l’alliée invisible. Glissée sous un tailleur ou une robe midi, elle disparaît totalement avec une tranquillité d’esprit appréciable.
Côté couleurs, le noir reste la valeur sûre, mais une dentelle bordeaux ou un bleu nuit font aussi bien l’affaire. L’idée n’est pas de porter des sous-vêtements « de secours », juste de se sentir bien dedans.
Une routine beauté qui suit son propre tempo

Le cycle influence la peau, l’humeur, l’énergie. Plutôt que de résister, autant composer avec. Les jours où la fatigue pointe le bout de son nez, on privilégie la simplicité : un nettoyage doux, un sérum hydratant bien dosé, une crème confortable. La peau préfère la régularité aux expérimentations hasardeuses.
Côté maquillage, quelques touches suffisent : un teint unifié, un trait d’illuminateur pour réveiller le regard, un baume teinté sur les lèvres. Pas question de camoufler quoi que ce soit, juste de croiser son propre reflet dans la glace sans y lire uniquement la fatigue.
Cette période se prête aussi à de petits rituels maison : un masque capillaire posé devant une série, un gommage tout doux sous la douche, une huile pour le corps appliquée avec attention avant d’enfiler son peignoir préféré. Des gestes simples, qui créent une “parenthèse détente” dans une journée à mille à l’heure
Ralentir (un peu) dans une ville qui sprinte
Paris ne ralentit pour personne, mais on peut, à l’intérieur de ce rythme effréné, s’octroyer quelques pauses. S’accorder dix minutes supplémentaires le matin pour s’habiller tranquillement, préparer un thermos de tisane à glisser dans son sac, s’offrir une vraie pause déjeuner au lieu d’avaler un wrap devant son ordinateur.

En fin de journée, choisir la marche plutôt que le métro bondé, faire un détour par une librairie du quartier Latin, s’installer dans un bistrot discret pour dîner sans se presser. Le cycle menstruel ne nous transforme pas en ermite, il nous rappelle seulement que l’on peut lever le pied sans culpabiliser.
À la maison, on s’autorise une soirée cocooning bien méritée : plaid moelleux, roman qu’on repousse depuis des semaines, playlist apaisante, lumière tamisée. Les protections sont fiables, la lingerie confortable. Il ne reste plus qu’à accepter de ralentir, légèrement.
Vivre son cycle à Paris, ce n’est ni faire comme si les règles n’existaient pas, ni jouer la carte du “tout va bien”. C’est plutôt apprendre à s’organiser : miser sur une lingerie dans laquelle on se sent en sécurité, garder une routine beauté simple qui fait du bien, accepter de lever un peu le pied sans renoncer à ses projets.
Au fond, une bonne routine n’a pas besoin de produits miraculeux ni de protocoles compliqués. L’essentiel, c’est de se sentir en phase avec soi : correctement habillée, correctement protégée, avec quelques gestes réconfortants pour traverser la journée sans avoir l’impression de penser uniquement à ça. Le cycle revient tous les mois, autant le considérer comme un moment pour se recentrer un peu, plutôt que comme une contrainte de plus dans un planning déjà chargé.
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