Beauté 2026 : les grandes tendances à découvrir dès maintenant
Jaunes beurrés, pastels irisés, tropiques saturés… En 2026, la beauté s’écrit en couleurs très sensorielles, presque comestibles, soutenues par une science discrète mais pointue. Les cahiers de tendances sont limpides : l’esthétique sera instinctive, ludique, ultra-sensorielle, mais pensée avec une précision de laboratoire.
Les planches débordent d’effets crème fouettée, de blushs rose pivoine, de verts aquatiques translucides et de violets holographiques. On y croise des packagings ronds comme des bonbons et des bleus glacés presque polaires. On y voit aussi des roses délicatement estompées sur la peau, des palettes tropicales éclatantes et des bouches sombres, brillantes comme de l’encre fraîche. Partout, la même idée s’impose : une beauté à forte charge émotionnelle, portée par des actifs intelligents, des textures skin-tech et une obsession assumée pour une peau confortable.
Yellow Gummy : douceur d’enfance

D’abord, il y a cet élan très régressif : une vague gummy ultra douce qui réveille l’esthétique de l’enfance. Les packagings deviennent ronds, dodus, presque moelleux. Sur les planches, ce jaune tendre, entre beurre et fleur de mimosa, enveloppe les boîtiers cosmétiques, des ongles arrondis et des mèches blondes comme éclaircies par le soleil.
Les textures évoquent la pâtisserie : crèmes épaisses façon crème anglaise, poudres qui se pressent comme une pâte sablée, boîtiers qui prennent des allures de madeleine. Les blushs se transforment en gelées translucides et les baumes lèvres ressemblent à des bonbons fondants. Même les compléments probiotiques s’alignent comme des dragées colorées dans la salle de bain.
Au cœur de cette esthétique, le jaune beurre s’impose. En 2026, il se posera sur les paupières en voile satiné, sur les lèvres en baume légèrement doré, et jusque dans des flacons de parfum plus charnus, presque gourmands. Cette douceur assumée parle de confort, de peau nourrie, de glow tranquille plutôt que d’éclat agressif.
Pourtant, sous cette allure sucrée, les formules travaillent sérieusement : peptides biomimétiques encapsulés, rétinoïdes doux, niacinamide nouvelle génération, prébiotiques pour le microbiome. L’objectif reste le même : lisser et repulper sans jamais agresser, comme si la peau se lovait dans un écrin de beurre fouetté, protégée et rassurée.



Beauté glacée futuriste : bleu glacier et reflets intergalactiques

À l’opposé de ce confort beurré, une autre envie s’impose : une beauté glacée, presque polaire. Bleu glacier sur les paupières, highlighters givrés, ongles semblants pris dans la glace, et accessoires assortis. Tout semble sorti d’un paysage d’hiver très stylisé.
Les planches lavande glacée et vert mentholé annoncent ainsi la montée des lumières froides. Les paupières se couvrent de maquillage holographique. Les ongles adoptent une laque laiteuse qui accroche chaque rayon. Les gloss présentent des reflets translucides qui évoquent la glace pilée.
Autour de cette palette froide se glisse une esthétique presque intergalactique : objets déco holographiques, pigments opalescents façon poussière de lune, silhouettes qui rappellent les classiques de la science-fiction. Les yeux se parent de fards irisés qui changent de ton selon l’angle. Les lèvres s’habillent de vernis nacrés à peine teintés. L’effet est futuriste, mais reste portable en ville.
Derrière ces effets spectaculaires, les textures skin-tech assurent le confort. Les gels se transforment en voile sec. Les baumes se poudrent au contact de la peau. Les enlumineurs crème sèchent en film seconde peau. Les sérums lumineux sont gorgés d’acide hyaluronique et les crèmes gardent un fini glacé, mais un cœur très hydratant. La démarche s’inscrit dans un esprit clinical clean : formulations épurées, actifs sérieux côté études et discours plus précis sur les promesses.



Poésie floue : joues fraîches et lèvres mordues

Autre chapitre fort, le retour de ces « joues pincées » qui donnent l’impression que le blush vient de l’intérieur. Lingerie en soie, gants de satin, petites minaudières brodées, étoffes ajourées comme une dentelle ancienne… Tout parle ici d’une beauté poétique, presque littéraire.
Sur le visage, tout se joue dans le flou. Le blush se pose en nuage. Les lèvres sont « mordues », légèrement estompées. Les paupières se couvrent de nuances fumées, comme un voile passé au doigt. La dentelle s’invite en détails : sur les ongles, dans des liners adoucis, dans des ombres superposées en transparence, avec une lumière douce juste sur le haut des pommettes.
Les teintes restent gourmandes : fraise écrasée, pivoine, litchi, bois de rose. On parle davantage de souffle que de contouring, afin de laisser vivre le grain de peau. Pour que cet effet reste harmonieux, les formules misent sur la niacinamide associée aux céramides, des actifs apaisants, des pré- et postbiotiques qui respectent la barrière cutanée.
Ainsi, le teint conserve ses nuances, ses rougeurs légères, comme une page de livre annotée à la main. Le maquillage ne cherche plus à couvrir : il suggère, il raconte.



Tropiques mix & match : couleurs acidulées en liberté

En 2026, la couleur ne se contente plus d’être jolie, elle devient jeu. Les palettes s’inspirent des tropiques : citron, corail, mangue, framboise, vert papaye, fuchsia fruit du dragon, mandarine brûlée, rouge groseille, vert palmier. On oublie l’idée de coordination parfaite.
Les fards se posent en mix & match joyeux. Les manucures alignent des teintes différentes sur chaque main. Les rouges à lèvres se superposent pour créer des tons inattendus. Les lèvres se parent de baumes pigmentés inspirés des fruits exotiques. Les joues se colorent d’un corail franc.
Les visages se rapprochent du maquillage éditorial. Les placements de couleur se font plus avant-gardistes : aplat citron au coin interne, trait framboise sous l’œil, blush mangue qui remonte haut sur la tempe.
Cette liberté fait écho à une esthétique très gourmande : fruits tranchés, cocktails colorés, fleurs exotiques. Les formules empruntent à la fois au luxe et à la skincare scientifique : textures fondantes, gels légers, actifs micro-encapsulés, poudres traditionnelles revisitées comme le Nila ou l’Aker Fassi, complexes anti-inflammatoires pour une peau plus régulière.
Ainsi, on compose son look comme un plateau de fruits, en mélangeant instinctivement les teintes, sans s’excuser d’un œil rose et d’une bouche orange.



Goth romantique : l’ombre brillante

Pour conclure, 2026 confirme le retour d’une beauté sombre mais raffinée. Ongles noirs laqués, smokey eyes au khôl charbonneux, bouche prune ou cerise noire, toujours relevée d’une touche de gloss. La peau, elle, reste fraîche, presque translucide, pour garder le contraste.
L’inspiration vampirique s’invite sans cliché : références littéraires, héroïnes gothiques, silhouettes nocturnes. Les rouges sombres sont enrichis en huiles fines. Les textures yeux se travaillent facilement pour un fumé qui peut rester léger ou se densifier en soirée.
Enfin, les soins de nuit jouent un rôle clé. Masques overnight réparateurs, crèmes à libération prolongée et sérums régénérants préparent la peau à supporter ces pigments intenses. Le matin, le teint est reposé, prêt à accueillir à nouveau ce mélange de mystère et de brillance.



En filigrane de ces univers se dessine une même promesse : en 2026, la beauté ne choisit plus entre plaisir et performance. Elle assume des couleurs sensorielles, presque ludiques, tout en s’appuyant sur des formules pointues qui respectent la peau, son microbiome, ses rythmes.
Reste à chacun(e) de composer sa partition car les tendances beauté 2026 ne dictent rien, elles offrent des terrains de jeu. À vous de piocher, de mélanger, de raconter votre propre histoire.
Pour suivre ces mouvements au fil des lancements, la rubrique Beauté de Paris Select promet déjà de beaux décryptages, des palettes skin-tech aux body sérums les plus désirables.
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