Perruches vertes à Paris: origine et essor depuis les années 1970 en Île-de-France

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ParisSelectBook - Perruches vertes à Paris: origine et essor depuis les années 1970 en Île-de-France - Crédit photo © Paris Select Book

Leur vol vif tranche avec la pierre et les platanes. À Paris et en Île-de-France, les perruches vertes intriguent, amusent, parfois dérangent. Ainsi, d’où viennent-elles et comment vivent-elles si près des humains ?

Origines et arrivée en Île-de-France

Plusieurs récits circulent sur leur arrivée. Certains évoquent des oiseaux échappés d’une soute à Orly dans les années 1970. D’autres rapportent des fuites près de Roissy dans les années 1990, puis une lente expansion.

Le commerce d’oiseaux de compagnie a joué un rôle, selon des naturalistes. Des individus relâchés ont pu rejoindre des congénères proches. De plus, la ville a offert gîte et couvert, ce qui a facilité l’installation.

Des dortoirs se sont formés autour de grands parcs et de la Seine. Désormais, leur présence s’observe de la petite couronne aux bords du périphérique. Par conséquent, la population s’est structurée en groupes bien reconnaissables.

« La capitale n’a pas été “envahie” en un jour : l’installation s’est faite par vagues locales. »

Une adaptation express à la ville

Ces oiseaux sont des perruches à collier, robustes et grégaires. Les perruches vertes ont surpris par leur résistance aux hivers urbains. Pourtant, le microclimat des boulevards et des jardins leur profite.

Leur régime est varié : bourgeons, fruits, graines, et mangeoires domestiques. De plus, elles exploitent les cavités des platanes et les alignements d’arbres. Aussi, les palmiers et certains conifères offrent un abri apprécié.

  • Années 1970 et années 1990 : récits clés d’introduction
  • Île-de-France : expansion par noyaux urbains
  • Régime varié : fruits, bourgeons, graines
  • Dortoirs collectifs au crépuscule
  • Cavités d’arbres : ressource stratégique

La vie en groupe les aide à repérer nourriture et refuges. En revanche, cette sociabilité se traduit par des rassemblements bruyants près des parcs. Ainsi, l’observation est facile, surtout à la tombée du jour.

Impacts et cohabitation

Leur impact fait débat, entre émerveillement et gêne. Les études locales évoquent des effets variables selon les quartiers. De plus, l’abondance de ressources urbaines change la donne chaque saison.

La concurrence pour les cavités préoccupe certains observateurs. En revanche, les grandes villes manquent déjà de vieux arbres pour les pics et moineaux. Par conséquent, la gestion des arbres devient un levier central.

Le bruit peut surprendre au départ, surtout sous les dortoirs. Aussi, des salissures se concentrent sous quelques arbres précis, le soir au crépuscule. Des nettoyages ciblés limitent alors la gêne.

Le cadre légal s’appuie sur la prévention plutôt que l’éradication. Désormais, beaucoup de services municipaux misent sur l’information et le suivi. Ainsi, nourrir la faune est déconseillé, pour éviter les regroupements massifs.

Que faire, qui contacter

Les associations naturalistes proposent des comptages participatifs. Les perruches vertes y sont signalées pour suivre tendance et répartition. En bref, ces données guident des actions mesurées et transparentes.

Pour les copropriétés, mieux vaut protéger greniers et ouvertures. De plus, l’installation de filets sur un arbre fruitier peut dissuader sans blesser. Aussi, on signale tout chantier proche d’un nid présumé aux services compétents.

Les jardiniers urbains peuvent ajuster les pratiques. Ainsi, une taille hivernale raisonnée limite l’attrait des cavités exposées. Par conséquent, les refuges pour la petite faune gagnent à être diversifiés.

Où et quand les observer

Le meilleur moment reste le matin et le soir. Au retour vers le dortoir, les groupes se font plus sonores. De plus, la silhouette fuselée se repère mieux à contre-jour.

Parcs et berges offrent des points d’observation accessibles. On cite souvent Montsouris, Sceaux, Vincennes, Issy, ou Bercy. Ainsi, les perruches vertes dessinent des trajectoires régulières entre arbres et toits.

La photographie gagne à rester discrète et mobile. Aussi, garder ses distances réduit le stress sur les dortoirs partagés. En bref, l’hiver hiver facilite la vue dans les branches nues.

Pour les curieux, un carnet de terrain aide à comparer les saisons. Désormais, chacun peut noter lieux, horaires, et comportements marquants. Par conséquent, la chronique des perruches vertes s’écrit au rythme de la ville.

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