Hurry Up Tomorrow : The Weeknd change de visage… et de format

The Weeknd brouille les pistes entre sonorités mélancoliques et cinéma hypnotique.
Avec « Hurry Up Tomorrow », l’artiste canadien signe un projet double : un dernier album studio sous ce pseudonyme, et un thriller psychologique audacieux, actuellement en salles.
Une trilogie musicale qui trouve sa fin… sur grand écran
Après After Hours (2020) et Dawn FM (2022), The Weeknd clôt une trilogie aussi musicale que narrative. Chaque opus portait un masque : le sourire sanglant, la vieillesse assumée, et désormais, la mélancolie nue de « Hurry Up Tomorrow ». L’album, introspectif et dramatique, marque un point final à son alias scénique, comme l’a annoncé l’artiste lui-même sur Instagram.
« Je me regarde dans le miroir et je me sens à la fois vieux et nouveau, coincé dans les limbes. » Cette citation résume parfaitement la tension entre passé et renaissance qui imprègne l’album. Le premier single « São Paulo », sorti le 31 octobre, donne le ton : un clip dérangeant, porté par Anitta, enceinte, déambulant masquée dans un univers de terreur.
Un film, des silences, et beaucoup de regards
Mais The Weeknd ne s’arrête pas là. Il transpose sa vision dans un long-métrage du même nom, qu’il a coécrit, coproduit et interprété. À la réalisation : Trey Edward Shults, acclamé pour It Comes at Night. À ses côtés, Jenna Ortega et Barry Keoghan offrent un jeu brut et intense, pour un film volontairement sensoriel, où la musique et le silence façonnent le récit.
La bande-son, composée avec Daniel Lopatin (Uncut Gems, The Bling Ring), intègre des morceaux inédits de The Weeknd. Le résultat ? Une œuvre hybride entre clip, confession intime et expérience cinématographique immersive.
The Weeknd, artiste total ?
En mêlant musique, image et récit, The Weeknd se libère de son nom de scène pour ouvrir un nouveau cycle créatif. Hurry Up Tomorrow n’est pas qu’un adieu : c’est une passerelle vers l’inconnu.
🎬 Le film est actuellement projeté en salles. Une mue artistique à ne pas manquer.
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