Pourquoi la beauté s’apprête à changer de visage d’ici 2027
La beauté n’est plus seulement une question de tendances, mais de stratégie. D’ici 2027, les rachats de marques cosmétiques devraient exploser. En ligne de mire ? Une génération exigeante et des marchés en pleine reconfiguration.
Une vague d’acquisitions portée par la Gen Z
Selon une étude du cabinet Kearney, le secteur des soins personnels a connu 350 opérations de rachat en 2024, soit une hausse de +40%. Pourtant, le montant moyen des transactions a chuté de près de 60%, illustrant la prudence ambiante dans un climat économique incertain.
Malgré cela, 9 dirigeants sur 10 prévoient une reprise nette des fusions-acquisitions d’ici mi-2026. L’objectif ? Réadapter les portefeuilles à une clientèle jeune, avide d’innovation, de clean beauty et de technologies cosmétiques. Une demande exigeante, mais jugée stratégique.
Les segments et marques qui attirent les convoitises
Parmi les segments les plus visés : soins du visage et du corps, parfumerie, beauté connectée et compléments alimentaires. Le maquillage, en léger recul en termes de croissance, pourrait devenir un vivier d’opportunités d’achat avec de nombreux actifs disponibles.
Côté territoires, les États-Unis restent au cœur de l’attention. Des marques comme Augustinus Bader, Westman Atelier, ou encore Rare Beauty — lancée par Selena Gomez et suivie par plus de 8 millions d’abonnés sur Instagram — font figure de cibles à fort potentiel.
Le Moyen-Orient et l’Inde émergent également comme nouvelles terres de conquête pour les acteurs du luxe. L’Europe, la Corée du Sud et le Japon, quant à eux, devraient enregistrer une dynamique plus modérée.
Opportunités oui, mais pas à n’importe quel prix
Malgré l’accélération des rachats, les experts insistent : seule une vision stratégique sur le long terme permettra de transformer ces opérations en succès. La diversification ne suffit plus. Il faut désormais des valeurs fortes, une technologie différenciante et une capacité à séduire une communauté engagée.
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