Celine Song change tout avec « Materialists »… mais pourquoi ce film crée-t-il déjà le buzz ?

Et si la reine du drame romantique revenait là où on ne l’attendait pas ? Après Past Lives, Celine Song surprend avec une comédie sentimentale au casting explosif. On vous dit tout sur Materialists, le film qui pourrait bien réinventer le genre.

Un changement de ton audacieux

Celine Song avait bouleversé la critique avec Past Lives, portrait subtil et poétique des amours impossibles. La presse spécialisée l’avait encensée pour sa capacité à filmer les non-dits avec une acuité rare, imposant son style entre pudeur et profondeur. En 2025, elle revient pourtant avec une comédie romantique, Materialists. Un changement de ton inattendu, mais porteur de promesses.

Car il ne s’agira pas d’une bluette formatée. Ceux qui ont vu Past Lives savent que la réalisatrice n’écrit jamais au premier degré. En s’attaquant à un genre parfois décrié, elle pourrait bien le retourner de l’intérieur, injectant une lecture moderne sur l’amour, l’argent, le statut social et le désir.

Pedro Pascal, Chris Evans, Dakota Johnson : casting à haute tension

Difficile d’ignorer l’effet FOMO provoqué par cette distribution : Pedro Pascal, Chris Evans et Dakota Johnson partagent l’affiche dans des rôles ambigus et potentiellement explosifs.

Pedro Pascal, habitué des rôles charismatiques et complexes, y incarne un personnage probablement plus vulnérable qu’il n’y paraît. Chris Evans, lui, joue à contre-emploi en homme fauché, désabusé, encore épris de son ex. Quant à Dakota Johnson, elle semble ici dans un rôle central, tiraillée entre deux figures masculines que tout oppose : le confort et le feu, la stabilité et le souvenir. Qui choisira-t-elle ? La tension narrative repose en grande partie sur cette incertitude.

Un titre qui intrigue : qu’est-ce que Materialists veut vraiment dire ?

Le titre n’est pas anodin. Materialists suggère une réflexion sur la valeur des choses et des êtres, sur l’amour contaminé par la réussite sociale, ou peut-être même sur les contradictions de notre époque consumériste.

Celine Song n’aime pas les messages trop évidents. Attendez-vous à un traitement tout en nuances, où les dialogues et les silences compteront autant que les scènes romantiques. Un choix de titre qui annonce une œuvre critique, élégante, possiblement mélancolique.

Une vision féminine contemporaine

Ce qui rend ce projet particulièrement captivant, c’est la position de Celine Song comme autrice-réalisatrice. Elle appartient à cette génération de femmes qui redéfinissent le genre romantique en y insufflant du réalisme, de l’humour noir, de l’ambiguïté sociale. Le regard coréano-canadien de Song ajoute une couche d’universalisme et de singularité.

Dans un contexte où les comédies sentimentales cherchent leur renouveau (Emily in Paris, Anyone But You), Materialists pourrait bien devenir la comédie intelligente et stylisée que le cinéma attendait.

Faut-il s’y intéresser ?

Oui, absolument. Materialists coche toutes les cases d’un film événement : une cinéaste acclamée, un casting triple A, un genre revisité, un propos contemporain. Mais surtout, il s’annonce comme un film qui fera parler, qui divisera peut-être, mais qui ne laissera pas indifférent.

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