Jacquemus transforme Paris avec l’exposition « Mythes »

Sources privilégiées confirment la préparation de l’exposition « Mythes » au Collège des Bernardins à Paris en octobre 2025, scénographiée par Simon Porte Jacquemus. Cette initiative marque un tournant inédit en alliant antiquités et sculptures de Maillol à une vision contemporaine, avant sa prolongation dans deux grandes galeries parisiennes.

Un dialogue inédit entre mode et sculpture

Le créateur français Jacquemus prend un rôle de commissaire et scénographe, affirmant son intérêt croissant pour les arts plastiques. Du 20 au 24 octobre 2025, le Collège des Bernardins accueillera une exposition brève mais intense qui place les sculptures d’Aristide Maillol face à des pièces antiques. Ce projet démontre la volonté du designer de dépasser les frontières classiques de la mode parisienne.

Dans un lieu médiéval du 5e arrondissement, cette expérimentation culturelle se distingue nettement des événements habituels. Elle revendique une immersion totale où les visiteurs découvrent un parcours pensé comme une chorégraphie esthétique, ancrée dans le patrimoine et la création actuelle. Cet héritage architectural valorise la rencontre entre des œuvres séculaires et l’esprit d’innovation de Jacquemus.

L’expérience immersive du Collège des Bernardins

Le monument du 13e siècle devient un écrin exceptionnel pour ce projet. L’exposition se déroulera dans des volumes impressionnants aux voûtes gothiques, accentuant l’effet dramatique. Les visiteurs circuleront dans une scénographie conçue comme un théâtre des sens, renforçant l’impact des œuvres et des mises en scène lumineuses.

Notre enquête montre que Jacquemus s’inspire de ses précédentes expériences, comme son installation en 2024 aux Puces de Saint-Ouen et son partenariat avec Christie’s à New York. Chaque projet antérieur avait annoncé cette ambition : faire converger mode, art et patrimoine culturel dans une écriture scénographique affirmée.

La continuité créative de Simon Porte Jacquemus

Cette exposition confirme l’itinéraire du créateur, déjà reconnu pour ses défilés atypiques dans les champs de lavande ou les rizières. Le passage vers une exposition muséale démontre un désir de légitimité dans la sphère culturelle. L’événement incarne une reconnaissance officielle pour un créateur désormais perçu comme un acteur pluridisciplinaire.

Paris se distingue ainsi par un projet qui lui confère une dimension de capitale artistique hybride, entre tradition et innovation. Dans un contexte où la frontière entre l’art et la mode est sans cesse questionnée, la posture de Jacquemus est accueillie avec enthousiasme par les critiques spécialisés.

Le prolongement en galeries Chenel et Dina Vierny, du 30 octobre au 20 décembre 2025, affirme le sérieux de l’entreprise. Ces deux institutions notoires soulignent l’importance de l’exposition en la listant parmi leurs événements phares de la saison. Cela prouve qu’il ne s’agit pas d’un simple coup médiatique mais d’une véritable proposition artistique structurée.

« Les plus grands mythes prendront vie, dans une scénographie pensée par Jacquemus mêlant antiquité et modernité. » — Simon Porte Jacquemus, créateur

Réactions et experts du milieu artistique

Les critiques constatent que cette initiative va au-delà de l’événement ponctuel. Elle s’inscrit dans une vague plus large de collaborations entre créateurs de mode et institutions culturelles, une tendance observée depuis plusieurs années à Paris. En initiant un tel dialogue, Jacquemus apporte une dimension intellectuelle à son image de marque, rarement atteinte par d’autres designers.

Ces dernières années, la mode n’avait que ponctuellement franchi le seuil des musées traditionnels. Aujourd’hui, la démarche pourrait inspirer des institutions telles que le Palais Galliera ou le Musée d’Orsay à multiplier les collaborations avec des figures contemporaines de la mode. L’impact dépasse la visibilité d’un simple événement culturel : il devient une réflexion sur les statuts respectifs de l’art et de la création vestimentaire.

« La frontière entre la mode et l’art est presque inexistante. » — FashionUnited, publication spécialisée

Un phénomène parisien confirmé

La couverture médiatique, assurée par des sources comme Journal du Luxe et Sortir à Paris, confirme la place de cette exposition dans l’agenda culturel d’automne 2025. Les articles détaillent le parcours immersif et expliquent comment le créateur a su transformer un espace historique en laboratoire esthétique. Ces éléments indépendants renforcent la crédibilité et la qualité du projet.

Cette reconnaissance institutionnelle et médiatique marque une étape de maturité pour Jacquemus. En sortant du cadre strictement mode, le créateur choisit de se placer au cœur des débats sur la transdisciplinarité artistique. L’écho rencontré auprès de la critique spécialisée augure d’un succès public et professionnel.

Pour la capitale française, l’exposition est une opportunité de renforcer son image de carrefour mondial de la création. Elle illustre l’importance croissante des expériences hybrides, plébiscitées par un public en quête de nouveauté sensorielle et de sens. Entre art antique, modernité et patrimoine, « Mythes » s’annonce comme une étape incontournable de la saison culturelle.

Cet événement s’ajoute à d’autres temps forts de l’automne parisien, dans une compétition artistique où chaque rendez-vous vise à marquer l’identité culturelle de la ville. À l’instar du secret de Montmartre, il risque d’attirer un public autant averti que curieux.

Informations pratiques

Adresse : Collège des Bernardins, 20 rue de Poissy, 75005 Paris. Métro : Maubert-Mutualité (ligne 10), Cardinal Lemoine (ligne 10). Dates : 20 au 24 octobre 2025 pour la phase Collège des Bernardins, puis 30 octobre au 20 décembre 2025 en Galeries Chenel et Dina Vierny. Site officiel : collegedesbernardins.fr. Réservation recommandée selon affluence.