Le collier Wade de Tiffany, l’autre star du Frankenstein de 2025

Tiffany & Co. ressuscite en 2025 un trésor oublié : le collier Wade, bijou de 1900 de plus de 40 carats, porté par Mia Goth dans le nouveau Frankenstein de Guillermo del Toro. Cette pièce, jamais vue depuis plus d’un siècle, incarne la fusion entre artisanat historique et narration cinématographique, selon les sources du studio et de la maison new-yorkaise.

Un bijou centenaire remis en lumière

Créé en 1900 par Paulding Farnham, le collier Wade de Tiffany & Co. mêle platine et or 18 carats dans un style « Garland » empreint de légèreté. Longtemps conservé dans les Archives Tiffany, il n’avait jamais été porté à notre époque avant sa réapparition dans le film. Selon les experts en luxe, cette pièce symbolise un retour à l’émotion patrimoniale, où la matière raconte autant que le design.

Le réalisateur Guillermo del Toro, passionné d’artisanat, a choisi personnellement ce collier pour son héroïne, Elizabeth, incarnée par Mia Goth. Son éclat de diamant, estimé à plus de 40 carats, confère au personnage une aura de pureté tragique. Cette décision s’inscrit dans une nouvelle tendance du cinéma à replacer les bijoux d’époque au centre du langage visuel, plutôt qu’en simple ornement.

L’atelier Tiffany, partenaire du cinéma

Depuis le mois d’octobre 2025, Tiffany & Co. entretient une collaboration artistique avec la production du film, fournissant vingt-sept pièces issues de ses archives et ateliers actuels. Les costumiers ont intégré ces créations dans la texture narrative, rendant chaque bijou porteur d’un rôle symbolique. Notre enquête confirme que Charles Dance, par exemple, arbore une montre de poche Tiffany, tandis que d’autres personnages affichent des bracelets dessinés pour le film.

Christopher Young, vice-président création chez Tiffany & Co., évoque une « collégialité artistique rare entre joaillier et réalisateur ». Ce partenariat s’inscrit dans la continuité des précédentes collaborations de la maison avec le septième art, rappelant le diamant de « Breakfast at Tiffany’s ». L’objectif : faire des bijoux un vecteur narratif, pas seulement esthétique.

Quand l’orfèvrerie devient scénario

Chaque mouvement de caméra sur ce collier Wade n’est pas anodin : il reflète la destinée d’Elizabeth, captive de la beauté et du pouvoir. Les sources proches de la costumière Kate Hawley confirment que « sa brillance devait exprimer l’ambivalence entre vie et mort ». Le résultat est un équilibre saisissant entre objet historique et storytelling moderne.

À l’écran, les diamants taillés à la main scintillent au rythme du récit. La restitution de leurs tailles européennes, typiques du début du siècle dernier, a nécessité un travail de restauration minutieux sous la supervision des artisans Tiffany. Leur éclat naturel, sans retouche numérique, donne une authenticité rare dans un film de production internationale.

« Tiffany’s jewelry became its own creative contribution to our film’s language » – Kate Hawley, costumière principale

Une renaissance symbolique du patrimoine

Le renouveau du patrimoine joaillier dans le cinéma contemporain séduit les maisons iconiques. Dans un marché saturé d’images numériques, les bijoux d’époque retrouvés apportent une émotion tangible, un ancrage dans la matière. Selon les professionnels du secteur, cette démarche témoigne d’une volonté de reconnecter le luxe à son essence : le savoir-faire humain.

La sortie du film prévue le 17 octobre en salle, avant sa diffusion sur Netflix le 7 novembre 2025, promet d’ancrer Tiffany dans l’imaginaire global. Ce choix de lancement simultané associe prestige historique et modernité numérique, une stratégie calculée pour renforcer la visibilité mondiale de la maison. L’aspect patrimonial des bijoux, mis en avant dans les campagnes, en fait le point focal de la communication.

« Frankenstein prolonge la tradition de Tiffany à raconter des histoires, bien au-delà des vitrines » – Christopher Young, VP Création Tiffany & Co.

Entre authenticité et modernité

Contrairement à d’autres partenariats commerciaux, celui de Tiffany avec le film *Frankenstein* repose sur la reconstruction fidèle de l’époque, sans branding ostentatoire. Les artisans ont restauré des pièces originales avec des techniques de sertissage datant de 1900. Le respect des procédés anciens ajoute à la crédibilité de l’œuvre.

La réception critique préliminaire salue cette approche respectueuse du patrimoine. Les premières projections à Venise ont dévoilé un bijou aussi emblématique que l’héroïne. Certains observateurs de l’expérience cinéma y voient déjà une nomination potentielle aux Oscars pour la direction artistique.

Pour les amateurs de joaillerie et de culture visuelle, cette collaboration illustre une transformation majeure : la bijouterie devient un langage d’expression, et chaque pierre, un mot du scénario. Elle confirme aussi la vitalité culturelle de maisons centenaires capables de redéfinir leur héritage à travers l’innovation artistique contemporaine.

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