Louis Vuitton à Paris mise sur la réalité augmentée avec Snapchat pour sa nouvelle exposition immersive

À Paris, une nouvelle exposition réunit artisanat et technologies immersives. Portée par Louis Vuitton, elle s’appuie sur la réalité augmentée de Snapchat pour donner vie aux archives. Ainsi, le visiteur navigue entre malles iconiques et filtres créatifs, sans écran imposé, dans un esprit proche des expositions à Paris cet hiver.

Une exposition phygitale chez Louis Vuitton, au cœur de Paris

Le parcours s’installe au centre de Paris et attire curieux comme passionnés, à l’image des visiteurs qui se pressent pour découvrir le Tea Time haute couture de Dior à Paris. Il mêle pièces patrimoniales et modules interactifs, sans dénaturer le geste. Ainsi, la scénographie guide le regard, puis laisse libre cours à l’essai numérique. La Maison Louis Vuitton y met l’accent sur la transmission.

Grâce à Snapchat, des filtres donnent une seconde lecture des vitrines et des silhouettes. De plus, des Lenses AR géolocalisées animent des malles et motifs, en temps réel. Le visiteur peut capturer ces moments, puis les partager facilement, comme il le ferait après un afterwork ou un Afternoon Tea de Noël au Mandarin Oriental Lutetia. L’approche reste sobre, et Louis Vuitton privilégie l’ergonomie.

Le dispositif s’adresse à un large public, des familles aux amateurs pointus. Aussi, des médiateurs expliquent la prise en main en quelques gestes. Les personnes non initiées trouvent un rythme clair, sans jargon technique, un peu comme les visiteurs qui découvrent pour la première fois une saison festive et gourmande au Mandarin Oriental Paris. Par conséquent, le plaisir de voir et de manipuler reprend le dessus.

« La mode devient interface, et la malle devient écran vivant. »

Comment la réalité augmentée s’invite chez Louis Vuitton

Louis Vuitton — porte-habits garni Milano : ce porte-habits illustre la rigueur du voyage soigné.
Exposé ou animé en AR, il rappelle la protection du vêtement en déplacement.

Concrètement, il suffit d’ouvrir Snapchat sur place pour activer les effets. Ainsi, l’application reconnaît des marqueurs visuels intégrés à la scénographie et aux vitrines. Les animations se superposent à l’objet réel, puis réagissent aux gestes. En bref, chacun construit sa propre visite augmentée.

• Lieu: Paris, avec un parcours pensé pour la mobilité
• Technologie: Lenses AR et ancrages spatiaux stables
• Objectif: pédagogie du savoir-faire et mise en contexte
• Partage: captures et stories sans interférer avec la visite
• Accompagnement: médiation pour une prise en main rapide

Création et données chez Louis Vuitton: un dialogue

La Maison, fondée en 1854, rappelle son ancrage artisanal et ses métiers d’art. Pourtant, la création ne se fige pas et s’unit au code. Les maîtres maroquiniers dialoguent avec les concepteurs Snap pour cadrer l’esthétique, dans un esprit d’exigence qui n’est pas sans rappeler les maisons de haute horlogerie et leurs montres haut de gamme d’exception. Ainsi, la cohérence visuelle demeure, et Louis Vuitton garde la main.

Louis Vuitton — Sun Song : ce parfum solaire sert de passerelle sensorielle entre olfactif et image.
En AR, une vague lumineuse peut suggérer ses notes, sans remplacer l’essai en boutique.

Côté plateforme, Snapchat revendique plus de 400 millions d’utilisateurs quotidiens à l’échelle mondiale. De plus, les dernières fonctions de Snap AR gèrent la persistance spatiale sur site. Cela permet des repères stables dans les salles d’exposition, même avec un flux continu. En revanche, le respect de la vie privée reste rappelé par la médiation.

Snapchat au service des maisons de mode

Les équipes culture et retail testent des prototypes avant ouverture, salle par salle. Aussi, les créatifs valident textures, mouvements et niveaux de détail pour chaque scène. Les essais précoces évitent des surprises le jour J et réduisent les retouches. Par conséquent, les installations gagnent en fiabilité et en confort d’usage.

Snapchat — Spectacles : ces lunettes de réalité augmentée offrent une capture mains libres pour maquettes et repérages.
Utilisées en amont, elles aident à visualiser des scènes in situ, puis à ajuster la lumière.

L’expérience visiteur avec Louis Vuitton

Le public cherche du sens, pas un gadget, surtout en contexte patrimonial. Ainsi, les séquences augmentées soulignent une couture, un monogramme, ou un détail caché. Le message de la Maison reste lisible grâce à un rythme calme et progressif. Avec Louis Vuitton, la visite devient un moment phygital assumé et mémorable.

Les personnes à mobilité réduite profitent d’un guidage clair sur l’ensemble du parcours. Aussi, des contenus écrits et audio vont droit au but et rassurent. L’AR n’impose pas le son, ce qui convient aux espaces sensibles. Louis Vuitton y voit une façon simple d’ouvrir le parcours à tous.

Enfin, les photos issues des Lenses nourrissent le souvenir et la conversation. De plus, les visiteurs repartent avec une histoire à raconter, proche de l’objet réel. Les réseaux prolongent l’élan pris dans les salles, sans surcharge visuelle. La griffe Louis Vuitton y gagne en proximité, sans perdre son exigence.

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