Margot Robbie et Jacob Elordi dans Les Hauts de Hurlevent : un choc romantique à venir

La réalisatrice Emerald Fennell réinvente le chef-d’œuvre d’Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent, avec une adaptation sensuelle, provocante et résolument moderne. Sortie prévue pour la Saint-Valentin 2026.

L’annonce a surpris et divisé. Margot Robbie et Jacob Elordi se donnent la réplique dans une nouvelle adaptation de Les Hauts de Hurlevent, mise en scène par Emerald Fennell, connue pour ses univers troubles (Promising Young Woman, Saltburn). Cette relecture contemporaine du roman culte de Emily Brontë promet de faire parler d’elle, entre scandale visuel assumé, tension érotique et esthétique pop saturée.

Prévue pour le 14 février 2026, cette version ne cherche pas à rassurer les puristes. Bien au contraire, la bande-annonce, enchaînant les plans suggestifs, les textures sensuelles et les corps en tension, annonce une dark romance bien plus proche des standards TikTok que du gothique victorien traditionnel.

Une adaptation pop et sulfureuse

L’univers visuel de Fennell évoque autant les landes du Yorkshire que l’ambiance de Bridgerton sous stéroïdes. Charli XCX, qui signe la bande-son avec Everything Is Romantic, donne le ton : celui d’un amour destructeur, immersif et esthétique, où la passion se vit en cris et en larmes. Les mains plongent dans des jaunes d’œufs, des bouches s’ouvrent, des corps s’effleurent : la sensualité est omniprésente, presque provocante.

Margot Robbie, en Catherine Earnshaw, incarne une femme écartelée entre désir et norme. Jacob Elordi, dans le rôle de Heathcliff, apporte sa beauté magnétique mais soulève une polémique : le personnage d’origine est décrit comme métissé. Ce nouveau casting relance le débat sur le « blanchiment » de personnages racisés au cinéma, comme ce fut déjà le cas dès 1939 avec Laurence Olivier.

Paris, bientôt conquis ?

Même si le film se déroule loin de Paris, la capitale française reste friande de ce genre d’œuvres provocantes. Ce film, qui coche toutes les cases du genre « romance toxique », pourrait faire l’objet d’une avant-première parisienne lors d’un prochain festival comme celui de Deauville ou au Grand Rex, connu pour ses projections événementielles. On peut aussi anticiper sa présence dans les sélections de cinémas comme Le Louxor ou L’Arlequin, souvent en avance sur les tendances anglo-saxonnes.

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