Labubu : les petits monstres qui bousculent la mode luxe en 2025
Ils sont poilus, froncés, un brin démoniaques. Et pourtant, les Labubu s’affichent sur les sacs les plus chers du moment.
Labubu : le doudou pop du luxe désacralisé
À mi-chemin entre peluche kawaii et gri-gri décalé, les Labubu séduisent la planète mode. Créés par Kasing Lung puis produits en figurines par Pop Mart, ces créatures d’apparence espiègle se sont imposées comme les charms les plus désirés du moment. Leur succès ? Une esthétique aussi étrange qu’attachante, à contre-courant du quiet luxury, portée par les icônes pop comme Lisa et Rosé de Blackpink, Dua Lipa, Rihanna ou Amelia Gray.
Leur design rappelle une hybridation entre un lapin grincheux et un gremlin attendrissant, comme surgis d’un anime oublié. Résultat : on les accroche aux sacs de créateurs comme un contrepoint pop à la rigueur des silhouettes premium.
Une tendance entre mystère et collection
Le principe ? Chaque Labubu est vendu à l’aveugle, dans une boîte fermée. L’acheteur ne sait jamais sur quelle version il va tomber. Cette stratégie alimente la fièvre du collectionneur, attisée par les vidéos d’unboxing sur TikTok et Instagram. Le phénomène rappelle celui des Sonny Angel ou des Smiski, mais avec un twist plus grinçant.
Accessoiriser l’accessoire : le second degré chic
Pourquoi un charm à 10 € sur un sac à 10 000 € ? Parce que les Labubu incarnent le luxe qui se dédramatise. Leur présence agit comme un clin d’œil visuel : même les célébrités en jet privé peuvent afficher un totem loufoque. Ils évoquent l’enfance, la dissonance volontaire, le plaisir pur d’être hors-code.
Les Labubu ne sont pas seulement mignons : ils perturbent les conventions. Et si en 2025, le vrai statement de style, c’était justement de ne pas en faire ?
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